Le charron-arayeur
ou le fabricant d'araires

Gabriel Joseph Gourgues était charron arayeur à Ste Marthe (47) dans les années 1920

Notre ancêtre charron fabriquait des charrettes

et des charrues (araires) 

Il travaillait le bois, essentiellement le chêne

pour toutes les parties qui exigent une grande robustesse et notamment les roues...

ainsi que l'orme pour faire le moyeu

La fabrication des roues était

le travail le plus délicat à faire

et exigeait une grande habileté !

Ayant une forge, il cerclait de métal ces grandes roues...n'ayant pas besoin de faire appel à un forgeron

 

Il fabriquait aussi des araires

Les mancherons et le corps

étaient en bois dur de chêne

mais le soc était en métal

Les charrons étaient respectés et une chanson gasconne des bruits des métiers,

qui formule un reproche à l'égard de presque tous,

épargne le charron et le montre attentif à son ouvrage

" Quant lou charroun hé l'arrodo

Tico tac, dab la hocholo

De l'arrai au boutoun

Espio se lou tour es boun"

Quand le charron fait la roue - Tic, tac, avec l'herminette - Du rayon au bouton - il regarde si le tour est bon

De nos jours, les tombereaux et charrettes ont disparu... ainsi que les araires...

entraînant la disparition de cette corporation

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