La raccommodeuse de parapluies
 

Marie Anne Gerbal, née en 1842, était, lors du mariage de sa fille en 1901 à Agen, "raccommodeuse de parapluies"

A cette époque, on utilisait souvent un parapluie pour se protéger aussi bien de la pluie que du soleil

Il y avait de grands parapluies larges, en coton bien épais, des petits parapluies en soie

ou en étoffe luxueuse, plus proches de l'ombrelle...

le parapluie de l'ouvrier, celui du paysan...le parapluie du bourgeois et celui des notables...

Le prix variait du simple au double ! mais tous devaient durer longtemps et le commerce du parapluie

(vente et réparation) était alors florissant

Comme chacun sait, un parapluie doit, pour sécher, rester ouvert.... mais , par superstition,

on ne rentre jamais dans une maison avec un parapluie ouvert ! cela porte malheur !!!

Résultat.... les baleines de parapluie finissent par rouiller et endommagent le tissu.

N'oublions pas non plus, les rafales de vent, si promptes à retourner les parapluies et donc à tordre les baleines

Et puis, la toile, soumise aux intempéries, se fane, s'use...

sans oublier les petits accidents domestiques (accrocs, tâches, brûlures...)

Un parapluie, ça souffre !!!!
L'essentiel des réparations consistait

à remplacer les baleines tordues ou cassées..

changer un ténon, une fourchette

parfois changer un manche, un embout

ou encore refaire toute la toile......

Métier aujourd'hui disparu....

on ne répare plus les parapluies....

on les change !

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